L’INFLUENCE DE L’ÉCOLE FRANÇAISE SUR LE PROGRÈS SCIENTIFIQUE ET DANS LA LITTERATURE PHARMACEUTIQUE DE ROUMANIE

1Constanta RIZESCU, 2Ana CARATA
(1,2-Membres titulaires du Comité Roumain de l’Histoire et la Philosophie de la Science et de la Technique, Académie Roumaine )

Résumé

L’histoire de la pharmacie de Roumanie nous dit que la pratique pharmaceutique chez nous a été influencée au début, par la pharmacie allemande. Les sciences pharmaceutiques, sans doute, sont été développées par l’influence des sciences françaises.
Dans ce travail on décrit l’activité et les contributions de quelques personnalités universitaires de Roumanie, qui ont connu l’école française et ont bénéficié de son progrès. Egalement, sont mentionnées des personnalités de l’école française, collaborateurs et amis des Roumains. Parmi ces personnalités se comptent: Marc Tiffeneau (1873-1945) et René Fabre (1889-1966), Nicolae Th. Deleanu (1879-1959), Ion Vintilescu (1881-1954) Alexandru Ionescu-Matiu (1883-1975). Une collaboration importante est représentée par  Index médico-pharmaceutique, publié à Paris en 1937, dont les auteurs sont plusieurs personnalités universitaires, Français et Romains.

Mots clefs: personnalités, l’école française, l’école roumaine.

Rezumat

Istoria farmaciei in Romania ne spune ca practica farmaceutica la noi a fost influentata la inceput, de farmacia germana. Stiintele farmaceutice, fara dubiu, s-au dezvoltat sub influenta stiintelor franceze.
In lucrare se descrie activitatea si contributiile catorva personalitati universitare din Romania, care au cunoscut scoala franceza si au beneficiat de pregresele sale. Sunt mentionate de asemenea, personalitati ale Scolii franceze, colaboratori si prieteni ai Romanilor. Dintre aceste personalitati mentionam: Marc Tiffeneau (1873-1945) et René Fabre (1889-1966), Nicolae Th. Deleanu (1879-1959), Ion Vintilescu (1881-1954), Alexandru Ionescu-Matiu (1883-1975). O importanta colaborare este Index médico-pharmaceutique, publicat la Paris in 1937, ai carui autori sunt  mai multe personalitati universitare, Romani si Francezi.

Cuvinte cheie: personalitati, Scoala franceza, Scoala romana.

Introduction

Le titre du cet article suggère des liens culturels scientifiques entre deux pays européens latins, la France et la Roumanie, situés géographiquement éloignés l’un de l’autre, entre l’Océan Atlantique et la Mer Noire, en traversant des rivières et des ruisseaux de plusieurs pays.

Personnalités médico –pharmaceutique qui ont connait l’Ecole française et ont bénéficié de ses progrès

La première personnalité avec qui nous commençons aborder ce sujet, est le médecin roumain d’origine française, Charles Davila (1828-1884). Charles Davila est né à Parme (l’Italie), le 8 Avril 1828. Il a fini ses  études lycéels à Limoges, puis 4 ans de pratique en pharmacies du pharmacien Léon Le Sant à Nantes, (depuis le 1er Juillet 1843 jusqu’au 1er Avril 1845) et dans les années 1845- 31 Oct. 1847, à Angers, dans la pharmacie du C. S. Ollivier.

Quand il a fini l’étude de la médicine en France, à Angers et à Paris, il a été recommandé de venir en Roumanie, pour organiser le service sanitaire et l’Hôpital de l’Armée, également, pour organiser l’enseignement médical, au but de préparer des médecins roumains. Il est arrivé le 13 Avril 1853 [6,12].

Les études de Pharmacie, ont donné du Dr. François-Charles-Antoine Davila, la capacité et la compétence d’observer et résoudre les problèmes de pharmacie dans la pratique médicale et d’adopter un point de vue concernant la pharmacie soi- même. Dans un passage cité on dit: „Tellment on peut expliquer les grands bénéfices aportés par Ch. Davila à la pharmacie roumaine, en l’ensemble de décisions sanitaires, qu’il les a promus” dans ce pays [9].

Dans la littérature de l’histoire de la médecine et de pharmacie du notre pays, sont des centaines d’ouvrages sur sa personnalité, comme homme d’État, organisateur et créateur de l’École, -de sociétés scientifiques, -de presse médicale et pharmaceutiques, -participant à la guerre d’Indépendance de la Roumanie (1877-1878), l’organisateur du service sanitaire des Principautés Roumaines, Valachie et Moldavie.

Il a reçu les médailles Vertu Militaire et l’Étoile de la Roumanie, pour son dévouement d’Organisateur des formations sanitaires dans le champs de guerre et dans les hôpitaux de campagne.

De plus de toutes ces réalisations:

– Ch. Davila est le créateur du l’enseignement pharmaceutique en Roumanie, à Bucarest (en 1855, à l’Ecole de Chirurgie, fondée par lui, les élèves font pratique de pharmacie à l’Hôpital de l’Armée); en 1857 il a créé l’École Nationale de Médecine, de Pharmacie et de la Médecine vétérinaire, aidé par Nicolae Kretzulescu (1812-1900), médecin et homme politique roumain, l’initiateur du l’enseignement médical en Roumanie.

À l’occasion du Centenaire du l’Enseignement Médical et Pharmaceutique (1857-1957), à Bucarest a eu lieu le Congrès National de Sciences Médicales,  quand la Poste Roumaine a émie une marque postale avec les portraits des deux personnalités.

N. Kretzulescu a connu aussi l’école française, étant exilé 2 ans à Paris, dans les années 1848-1850. La cause d’exil était, qu’il a participait à la révolution de 1848 [6].

Des autres réalisations du Ch. Davila en Roumanie, bénéfiques de la médecine et de la pharmacie roumaine ont été:

– il est l’initiateur de la Première Pharmacopée Roumaine, publié en 1862 et introduite dans la pratique le 1er Janvier 1863,
– l’initiateur pour la création du Jardin Botanique à Bucarest, en 1860,
– l’initiateur et réalisateur des beaucoup des réglementations sur l’enseignement et la pratique médicale et pharmaceutique,
– il a influencé le développement de la pharmacie militaire en Roumanie,
– il a donné un appui moral précieux aux pharmaciens en difficulté, au long du temps.

Pour touts ses éminentes services apportées à la Roumanie, le 8 Février 1865, l’Assemble Elective a voté en unanimité la grande naturalisation du Général Docteur Ch. Davila [5], comme citoyen et un Grand Roumain.

Il est parmi „les trois médecins d’étranger, qui sont devenus Bons Roumains”,  à côté de Jacob Felix (1832-1905) et Julius Barasch (1815-1863), ainsi comme ils sont caractérisés par Constantin Istrati (1850-1918) et comme nous sommes informés par G. Bratescu [1].

Il a occupé les plus hautes fonctions du système sanitaire, dans sa période d’activité à Bucarest, et il a travaillé infatigablement, depuis 1853 jusqu’en 1884, l’an du son décès en Roumanie.

La communauté médicale et pharmaceutique de  Roumanie, est lui reconnaissante. Des témoignages éloquents, sont les médailles et l’images de quelques événementes d’hommage pour Fr.-Charles-A. Davila.

Le Professeur Ion Vintilescu – un d’entre les bénéficiaires des progrès de l’Ecole française. Etudes, titres obtenus à Paris

Depuis 1904 à 1910, il a étudié et travaillé à Paris:

-1904-1906 – il a étudié les cours à la Faculté de Pharmacie et a réalisé la thèse avec le titre Recherches sur les glucosides de quelques plantes de la famille des oléacées,

-12 Juillet 1906 – il a obtenu le doctorat en pharmacie à Paris, avec la Médaille d’Or, de la parte de la Société de Pharmacie de Paris;

– 1908 – a obtenu un diplôme en sciences naturelles à l’Université de Paris;
– 11 mai 1910 – Ph.D. en sciences naturelles avec la thèse, Recherches biochimiques sur quelques sucres et glicosides, avec le qualificatif, Très Honorable, sous la direction du professeur Émile Bourquelot Élie (1851 -1921), chimiste et biochimiste français.

Cette activité si laborieuse et féconde du jeune roumain est très suggestif caractérisé par Bourquelot, le grand scientifique français, son professeur et mentor. Bourquelot dit: ,,il a travaillé dans mon laboratoire pendant cinq ans, de 1905 à 1910 et tous les travaux pratiques ont été mis en place pour analyser les médicaments galéniques, pour l’étude générale de chimie biologique, à la recherche des principes actifs des plantes„.

I. Vintilescu suivre un stage de six mois à Berlin dans les années 1910-1911, travaillant dans le laboratoire du professeur Emil Abderhalden.
De retour en Roumanie, à Bucarest et à Iasi, il a eu des réalisations remarquables dans la recherche et l’éducation pharmaceutique universitaire.

Dans une conférence avec le titre „Activité du Ch. Davila dans le domaine de la Pharmacie (Davila ainsi que pharmacien)”, le professeur Ion Vintilescu (1881-1954), nous raconte sur la personnalité du fondateur de l’enseignement pharmaceutique à Bucarest (capitale de la Roumanie), Charles Davila (1828-1884), médecin préparé à la Faculté de Médecine en France, dans le milieu du XIXe siècle [7].

Dans cette conférence, sont également des informations sur les pharmaciens et la Pharmacie française. Voilà, qu’il nous dit le professeur I. Vintilescu:

La Pharmacie française a un passé glorieux avec lequel ils seront fierté à tout le temps, non seuls les pharmaciens français, mais les pharmaciens dans tout le monde. Cette gloire a été remporté par un pharmacien français incroyable, par le travail dans les sciences, par leurs découvertes et par leurs innombrables services d’ordre public, social et national, où ils ont apporté avec eux un esprit de sacrifice et de générosité sans précédent.

Ce passé, ces découvertes ont été continuellement rappeler aux élèves, à la fois par les enseignants et repris par leurs patrons pharmaciens dans les pharmacies. Les étudiants doivent connaitre le passé et les découvertes, surtout le patrimoine professionnel, pour affirmer et défendre l’autorité scientifique, la dignité et l’indépendance de la profession de la pharmacie contre ceux qui violent et méprisé eux”.

Tout au long de la conférence d’enseignant I. Vintilescu, sont cités les savants français:  Nicolas Houel (1520-1584) qui a fondé le premier jardin botanique à ses frais; le grand Lemery Nicolas (1645-1715 ), (ainsi nommé par les chimistes français), pharmacien et chimiste, chercheur de renom, soutenant dans tous les pays, au début du XVIIIe siècle, le caractère scientifique de la pharmacie; Rouelle, le premier professeur de chimie d’Antoine Laurent Lavoisier (1743-1794); Seignette Pierre (1660-1719), un pharmacien modeste, mais, un produit pharmaceutique porte son nom Le Sel Seignette, (Tartrate double de sodium et de potassium); Bayen, un brillant pharmacien militaire, la gloire de la pharmacie militaire française; Antoine Baum (1728-1804), pharmacien et chimiste, père d’areometriei; Parmentier, pharmacien militaire considéré comme bienfaiteur de l’humanité, a introduit la pomme de terre en France; Louis Nicolas Vauquelin (1763-1829), pharmacien et chimiste; Antoine Ballard Jerome (1802 – 1876), de Montpellier, modeste pharmacien et chimiste, découvreur de brome; Dérosne Charles Louis (1780-1846), qui a obtenu un produit cristallisé d’opium, dénommé Sel de Dérosne;  Joseph Pelletier (1788-1842) et Joseph Bienaimé Caventou (1795-1877), deux pharmaciens français brillants, des scientifiques, des grands découvreurs.

Une communication verbale avec le titre Contribution des Pharmaciens P. J. Pelletier et J.B. Caventou, découvreurs de quelques alcaloïdes, a été présentée à la Réunion Anniversaire de la Société Roumain d‘Histoire de la Pharmacie (SRHP), à Bucarest, le mois du Mai 2011.

Beaucoup d’autres noms de découvreurs français et d’autres pays (de Suède, dAllemagne) sont citées dans la conférence du professeur Vintilescu.

Il ressort de cette conférence, que l’enseignant Vintilescu avait une connaissance approfondie de l’histoire de la pharmacie française et européenne. En lisant cette conférence, nous trouvons quelques aspects similaires entre l’activité pharmaceutique en France et la situation de la pharmacie roumaine au long du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle. Les passages cités ci-dessous sont significatifs à cet égard.

Nous citons: „ Les Pharmaciens français ont vraiment porté le combat sur deux directions : le premier combat était dirigé vers leurs écoles pharmaceutiques; le deuxième -, a eu lieu afin de prouver qu’il est d’intérêt public pour l’Etat et la nation tout entière, que les pharmaciens doivent être les propriétaires des pharmacies et seuls les pharmaciens peuvent préparer des médicaments n’importe quoi forme, et qu’ils peuvent être préjudiciables à la société de permettre aux marchands sans école, pour gérer la drogue.

Ils ont créé leurs propres Ecoles, avec leur dépenses, sans concours de l’État.
Le début a été fait par la mise en place des jardins botaniques. Tel Jardins sont apparus dans les centres comme Paris, Nantes, etc. Dans ces endroits, les Pharmaciens installent leurs Ecoles, avec leurs laboratoires de chimie, de pharmacie, collections de plantes exotique etc.

Un tel jardin botanique, fondé par les pharmaciens, a connu Davila à Nantes, où il commence la pratique pharmaceutique en 1843.

Un effort particulier qui a été soutenue par les pharmaciens français, l’éducation botanique, l’enseignement de la chimie aux côtés de la grandeur et de l’histoire de ces jardins botaniques … ”, ont incité plus tard Davila, quand il les a appliquées en Roumanie: la création du Jardin Botanique à Cotroceni à l’année 1860, en demandent aux étudiants de dresser des herbiers, d’étudier la flore et la culture roumaine des plantes médicinales.

Les Écoles des pharmaciens français continuent d’être tenus par eux, à leurs dépens, jusqu’à 1843 ère, quand ils sont intégrées dans les universités publiques françaises. Ceux sont été la culture et l’environnement, lequel Davila connait en France, avant de venir en Roumanie.

Le professeur Vintilescu nous dit que, Dumas (1800-1884), pharmacien, chimiste et physiologiste français, l’un d’entre les grand savants du XIXème siècle, toujours fidèle à la pharmacie, à l’occasion d’une visite à l’Ecole de Pharmacie de Paris dit aux étudiants: „Soyez fiers, Messieurs, d’appartenir à une profession qui compte parmi ses membres des maitres célèbres dont les visages sont sculptés sur les murs de notre école; – ne la laissez pas dégénérer la pharmacie, pour que de nombreux sont les pharmaciens, dont les Académies ils associent à leur travail; elle a opposé pendant des siècles, son esprit pratique, aux systèmes théoriques; elle a dispersés le rêve de la chimie; elle a préparé la transformation de la chimie moderne; elle a fondé et a perpétuée son enseignement, créant les premiers procédés et dispositifs expérimentaux. En attendant de Scheele, Vauquelin, Peletier, Robiquet, elle a eu le grand honneur de donner de Lavoisier, les premières leçons de chimie”.

La conférence du Professeur Vintilescu conclut: „Voici, l’époque, l’environnement et les études de pharmacie que Davila a fait, et comment il a formé son point de vue sur la pharmacie et sur l’éducation pharmaceutique, des concepts qu’il a cherché à atteindre en Roumanie”.

D’autres hommes de science roumains bénéficiaires du progrès des sciences française

Constantin I. Istrati (1850-1918), chimiste et médecin roumain, licencié en chimie  à Paris (1883), il a continué son perfectionnement  en chimie organique, sous la direction des professeurs Würtz, Schützenberger et Friedel, devenant docteur en 1885.

Son cours intitulé, Cours Élémentaire de Chimie, Ière édition, imprimé en 1889, a été traduit en français et l’espagnol. En 1913 il a publié l’Étude Relatif de Nomenclature Générale dans la Chimie organique.

Il est l’un d’entre les fondateurs de l’école roumaine de la chimie. Il a étudié les richesses du pays (le sel, le pétrole, l’ambre jaune/le succin, etc.). Il a découvert une nouvelle classe de colorants, „les franceines” [10].

En tant que médecin participant à la guerre d’Indépendance, il a été remarqué par un travail humanitaire prodigieux, pour qu’il  a reçu des médailles et d’autres distinctions, de la parte des commandements militaires d’étranger.
Il a été membre de plusieurs sociétés scientifiques de son pays et à l’étranger, en France, en Suisse, en Russie, en Argentine.

Le portrait du C. I. Istrati a un lieu mérité dans la galerie des professeurs de l’Ecole de Pharmacie ayant en-tête Ch. Davila,  dans l’actuel Laboratoire de l’Histoire de la Pharmacie, Faculté de Pharmacie de Bucarest.

Nicolae T. Deleanu (1879-1959), est parmi les personnalités pharmaceutiques, qui ont connait l’Ecole française et est honoré par ses institutions scientifique. De son activité, nous avons extrait quelques données significatives.

Les œuvres originales

– 61 articles originaux publiés, seul auteur ou collaborateur, sur le métabolisme des plantes, l’absorption, l’assimilation et le rôle des minéraux, la respiration et le transport des substances dans le corps des plantes, la détermination de la chlorophylle, du carotène, les xanthophylles et autres.

– dans les années 1906-1908, il a obtenu son doctorat en sciences chimiques, à Genève, avec la thèse,,,Étude sur le role et la fonction des sels mineraux dans la vie de la plante”.

Ensemble avec le professeur Arthur Meyer dans le laboratoire de chimie végétale de l’Université de Marburg (Allemagne), il a découvert le biorythme diurne et l’intensité de la respiration des feuille, il étant parmi les premiers chercheurs scientifiques dans le monde, qui a étudié le biorythme des plantes [6].

Il a étudié également les enzymes: la lipase, peroxydase, la papaïne; a inventé et amélioré des méthodes de recherche: la purification de la peroxydase, l’extraction de la bétaïne, dosage du carotène, des xanthophylles, de la chlorophylle; il a étudié l’action physiologique des hormones végétales; il est le premier dans le monde qui a signalé l’homéostasie des ions dans le corps de la plante.

Dans les années 1931-1933, un jeune pharmacien militaire roumain, Victor Stefanescu (1904-1978) s’est perfectionné dans le domaine de la Toxicologie auprès du Professeur Dr. René Fabre, le Doyen de la Faculté de Pharmacie de Paris.

Dans un article récent publié, intitulé Comment j’ai découvert la Roumanie [8], un pharmacien français d’aujourd’hui, dit:

Nous, les Français, ne sommes pas assez conscients de tous les liens qui nous unissent ou nous ont unis à la Roumanie, cette Roumanie qui est vraiment devenu mon pays d’adoption, ce pays où je me sens si à l’aise et où je me sens chez moi, à Bucarest et maintenant surtout à Iasi, la grande ville intellectuelle de Roumanie à laquelle je suis lié par de nombreux liens affectifs; depuis 2002, chaque année l’Institut Français (de Bucarest) a la gentillesse de m’accueillir, soit pour participer aux Journées de la Francophonie, comme je l’ai si souvent fait à Bucarest, soit pour présenter un nouveau livre ou une exposition de photos.

Voilà comment j’ai découvert la Roumanie, voilà pourquoi je m’y sens si à l’aise, pourquoi je m’y sens  vraiment chez moi !

Il convient de mentionner, toutefois, les valeurs de la culture roumaine qui ont enrichi les cultures occidentales. Le pharmacien français dit plus:

A la faveur de mes séjours à Iasi ou à Bucarest j’ai découvert ou retrouvé des artistes, écrivains, musiciens qui font la gloire de la Roumanie: Georges Enesco, Eugène Ionesco, Tristan Tsara, Panaït Istrati, Sergiu Celibidache, Brancusi”.

Panaït Istrati (1884-1935, né à Braila), écrivain roumain de langue français et roumaine, a vécu en France et en Suisse depuis 1916 jusqu’au 1930 [10].

Les principaux événements qui marquent le Progrès dans les Sciences Pharmaceutiques en Roumanie, depuis la moitié du XIXème siècle, sont marqués après l’arriver du Ch. Davila en Roumanie, le 13 Avril 1853:

– la création de l’École Nationale de Médecine, de Pharmacie et de Médecine Vétérinaire en 1857, d’après le modèle français;

Toutes ces réalisations ont été possibles par les modèles français apportés par Ch. Davila et en même temps, par les événement politiques: L’Union des Principautés Danubiennes, Valachie et Moldavie, en 1859, sous la régence d’un seul Prince, Alexandru Ioan Cuza (1820-1873). Cet événement historique a conduit à l’unification des Autorités d’État dans les deux Principautés et en même temps, l’unifications des Autorités Sanitaires.

Conclusions

Charles Davila est venu en Roumanie le 13 Avril 1853, avec l’esprit de la médecine et de la pharmacie scientifique française, lequel il a essayé et largement il a réussi de l’introduire en Roumanie.

De nombreuses personnalités scientifiques roumains doivent leurs augmentation (scientifique) à l’École française, où ils ont travaillé et ont été formés, y compris les enseignants: Constantin Istrati, Ion Vintilescu, Al. Ionescu-Matiu, le colonel Dr. Victor Stefanescu et beaucoup d’autres hommes de science.

Bibliografie

  1. G. BRATESCU – Doctorul Iacob Felix savantul si infaptuitorul – Ed. Viata medicala Romaneasca Bucuresti, 2004, p.17, 35, (206 p.);
  2. Daniela BUSA – Calatori straini despre Tarile Romane in secolul al XIX-lea Volumul VII (1856-1861), Editura Academiei Romane, 2012, 559 p.;
  3. Ana CARATA – L’école française et l’enseignemet pharmaceutique de Bucarest. La Note 1.- Professeur Dr. Ion Vintilescu au sujet de Carol Davila et l’histoire de la pharmacie française, Academia Romana, CRIFST, Noema  vol. VI,  2007, p. 58-72;
  4. DELEANU, N.T., René FABRE, L. CONIVER Index Médico-Pharmaceutique, Paris, 1937, 722 pag.
  5. Z. St. FARSIROTU – Colectia muzeala de la Facultatea de Farmacie din Bucuresti, Manuscris, SSFR, Fil. Bucuresti, 27 ianuarie 1983, 9 p.; Retrospective medicale, Studii, Note si Documente, Ed. Med. Bucuresti, 1985, p. 715-720; (-FPA, Memoriu 16.II.1988, 23 p.)
  6. V. LIPAN – Carol Davila, in vol. Directorii si Decanii invatamantului farmaceutic din Bucuresti (1855-2000) – Ed. Farmaceutica, Bucuresti 2001, p.7-15 (211 p.)
  7. Constanta Rizescu, Ana CarataRelations internationales dans l’éducation médicale et pharmaceutique à Bucarest au XIXe siècle. Nicolae Kretzulescu et Charles Davila, IIIe Colloque International de l’Histoire de la Pharmacie, Tg.-Mures, Sept. 2008, vol. in extenso, SRIF, Ed.-Tipo. Tehnoplast Buc. p. 107-112;
  8. Constanta RIZESCU, Ana CARATA – Comment j’ai découverte la Roumanie – Témoignage d’amitie et d’admiration d’un pharmacien français pour la Roumanie – Galenus nr.66/Ian.-Febr. 2013, p.69-71;
  9. Ion VINTILESCU – Activitatea lui Carol Davila in domeniul farmaciei (Davila ca farmacist) – (Activité du Ch. Davila dans le domaine de la Pharmacie (Davila ainsi que pharmacien, conférence soutenue à la Société de Sciences Pharmaceutiques de Roumanie, le 14. Nov. 1941), Ed. Collège Général Pharmaceutique de Roumanie, Bucarest 1941, brochure, 27p.;
  10. Ion VINTILESCU – Invatamantul farmaceutic in Romania (Schita istorica), Buc.1942, Tip. ,,Cartea Romaneasca”, 75 p.;
  11. xxx – Mic Dictionar Enciclopedic (Petit Dictionnaire Encyclopédique), Ed. Sci. et Encycl., Bucarest, 1986, IIIe ed. p.877 (1908p).
  12. xxx –Colab.,  Omagiu Doctorului Carol Davila (1828-1884), 175 ani de la nastere, 150 ani de la venirea sa in Romania, (Hommage au Dr. Carol Davila (1828-1884) 175 années après sa naissance, 150 ans après son arrivée en Roumanie), SRIF (SRHP), Bucarest, 2003.

[1] 1854 – l’année de la restructuration des Ecoles De Petite Chirurgie à Bucarest ; CarolDavila est le directeur;
12 octobre 1903, en dévoilant la Statue „Dr. Davila”, œvre réaliste du sculpteur Carol Storck (1854-1926), devant de la Faculté de Médecine. A cette occasion, les anciens élèves de l’École Nationale de Médecine, de Pharmacie et de Médecine vétérinaire, ont réalisé un album.

[2] Parmi les membres fondateurs sont aussi 7 pharmaciens.

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